L’histoire des Sœurs de St Gildas

L’histoire de la Congrégation commence dans le Morbihan, à Beignon, commune d’origine des fondateurs Gabriel Deshayes et Michelle Guillaume. La Révolution française avait laissé cette paroisse rurale comme beaucoup d’autres, dans un état de grande pauvreté humaine et spirituelle.

Le , Gabriel Deshayes, prêtre, fonde une école pour instruire et catéchiser les filles de la campagne ; avec l’aide de Michelle Guillaume, jeune femme du pays, désireuse d’entrer dans la vie religieuse. Cette dernière est bientôt rejointe par Marie-Jeanne Crosnier, d’autres jeunes filles suivent.

Le , les six premières du groupe prononcent leurs vœux. Le , deux sœurs sont envoyées à Torfou à la demande de l’abbé Charles Foyer pour s’occuper de l’école, une scission donnera naissance aux sœurs de Sainte Marie de Torfou.

L’évêque de Nantes, Monseigneur de Guerines veut organiser l’enseignement primaire pour filles dans le diocèse, il désire s’appuyer sur les Sœurs de l’instruction chrétienne et qu’elles aient leur siège dans le diocèse. Dans ce but, le Père Deshayes achète en 1828 l’abbaye Saint-Gildas-des-Bois qui devient la maison-mère des religieuses.

En 1833, Deshayes, qui est supérieur général des montfortains et supérieur ecclésiastique des Filles de la Sagesse, demande à Monseigneur de Guerines de trouver un remplaçant pour les sœurs de l’instruction chrétienne, l’évêque choisit Guillaume Angebault, un de ses vicaires généraux. Le père Deshayes crée par la suite dans la congrégation une branche hospitalière. Pendant longtemps, le recrutement des religieuses se limite aux zones rurales de l’est de la France et leur apostolat sur le territoire du diocèse de Vannes, elles sont autorisées par ordonnance royale du .

Le , à la demande de l’abbé Louis-Antoine Ormières, trois religieuses de l’instruction chrétienne partent pour Quillan pour se charger de l’école paroissiale, cette communauté devient autonome par décret du  sous le nom de sœurs de l’Ange Gardien.

Après les lois françaises anticongrégationistes l’institut s’établit en Angleterre et admet des religieuses britanniques, irlandaises et polonaises. La première mission étrangère est ouverte en Haute-Volta en 1958.

 

Ayons pleine confiance en la Providence. C’est cette confiance qui doit nous soutenir dans les difficultés qui ne manqueront pas de se présenter;

Père Deshayes, 2 juillet 1826, Lettre circulaire à la mort de la Mère Michelle (fondatrice)

 

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